nucléaire (extraction d’uranium et essais nucléaires)
Afrique> Algérie
"Un champ de tir est créé à Reggane, au centre du Sahara algérien et à 600 kilomètres au sud de Bechar ; plus précisément à Hamoudia, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Reggane1. Quatre tirs atmosphériques y seront effectués, trois depuis des tours et un au sol.
Le rapport annuel du CEA de 1960 montre l'existence d'une zone contaminée de 150 km de long environ. Mais en 2013, la carte classée « secret défense » des retombées réelles est divulguée montrant l'immensité des zones touchées, et ce jusqu'en zone subsaharienne. Des taux de radioactivité différents suivant le déplacement des particules de poussière contenant de l'iode 131, du césium 137 (note 002910 4 avril 2013).
À la suite immédiate du putsch des généraux (ou « putsch d'Alger », 23 avril 1961), le gouvernement français ordonne la détonation du 25 avril 1961 (Gerboise verte9) afin que l'engin nucléaire ne puisse tomber dans les mains des généraux putschistes qui l'avaient localisé dans un entrepôt du port d'Alger ; la bombe est rapidement acheminée sur Reggane en 2 CV."