L’exploitation minière [garimpo] illégale sur les terres Yanomami
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Texte en français
Dans la seconde moitié du XXe siècle, plusieurs invasions du territoire indigène par des garimpeiros, des agents de l’Armée brésilienne, des personnes impliquées dans la construction d’ouvrages de développement – comme la route Perimetral Norte BR-210 – et des entreprises minières intéressées par l’exploitation de l’or et de la cassitérite découverts dans la région par le Projet Radar de l’Amazonie (Radam), en 1975, ont provoqué une grave diminution démographique de la population des Yanomami. De plus, pendant la période de la dictature militaire, diverses maladies telles que le paludisme, la rougeole, les maladies sexuellement transmissibles (MST), la coqueluche et la malnutrition ont décimé le peuple Yanomami dans plusieurs villages, principalement entre 1970 et 1980. Le rapport de la Commission Nationale de la Vérité (CNV), publié le 10 décembre 2014, dénonce également comment l’État brésilien a été responsable de la violence dans les territoires indigènes. En 1993, les Yanomami ont été victimes d’un massacre qui est devenu, dans la justice brésilienne, le premier cas de génocide officiellement reconnu dans le pays, le « massacre de Haximu », qui a fait 16 victimes parmi les indigènes à la suite de conflits avec des garimpeiros illégaux envahissant leurs terres. Le Conseil national des Indigènes de Roraima dénonce également que les exploitations minières ont entraîné la pollution des rivières, la dégradation de l’environnement, la contamination au mercure, et affectent la santé des peuples indigènes.
Source : Mapa de conflitos envolvendo injustiça ambiental e saúde no Brasil
Texte en anglais
In the second half of the 20th century, several invasions of indigenous lands by gold miners (garimpeiros), agents of the Brazilian Army, people involved in the construction of development projects – such as the Perimetral Norte BR-210 highway – and mining companies interested in exploiting the gold and cassiterite discovered in the region by the Amazon Radar Project (Radam) in 1975, led to a significant demographic decline of the Yanomami population. Moreover, during the Military Dictatorship period, several diseases such as malaria, measles, sexually transmitted diseases (STDs), whooping cough, and malnutrition decimated the Yanomami people in several villages, particularly between 1970 and 1980. The report by the National Truth Commission (CNV), released on December 10, 2014, also denounces how the Brazilian state was responsible for the violence in indigenous territories. In 1993, the Yanomami were victims of a massacre that became known in Brazilian justice as the first case of genocide to be officially recognized in the country, the « Haximu massacre, » which resulted in the deaths of 16 indigenous people due to conflicts with illegal gold miners invading their lands. The National Indigenous Council of Roraima also denounces that mining operations have led to river pollution, environmental degradation, mercury contamination, and have negatively impacted the health of indigenous peoples.
Source : Mapa de conflitos envolvendo injustiça ambiental e saúde no Brasil
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