Carrières de pierre à Kombé

Texte en français

À Kombé, un village au bord du fleuve Congo à 17 km au sud de Brazzaville, les casseuses et casseurs de pierres artisanaux ont vu leur salaire diminuer de moitié depuis que le groupe chinois d’ingénierie et de construction Sinomach-CMEC s’est mis à exploiter les carrières, leur faisant concurrence. Ce sont notamment les femmes qui travaillent à casser les pierres, un métier très difficile qui cause très souvent des maladies vibratoires. La pénibilité de ce travail est accentué par le fait que les carrières sont souvent difficilement accessible car les routes, détruites par le passage des gros camion, sont en très mauvaises état. Enfin, les destructions des pierres par les machines de la  CMEC accentuent l’érosion, détruisant les paysages des abords du fleuve et soumettant les travailleuses et travailleurs artisanaux aux risques d’éboulement.

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Pour en savoir plus : https://www.adiac-congo.com/content/kombe-les-casseuses-de-pierres-trouvent-une-filiere-economique-9227

Texte en anglais

In Kombé, a village on the banks of the Congo River 17 km south of Brazzaville, artisanal stone breakers have seen their wages cut in half since the Chinese engineering and construction group Sinomach-CMEC started to exploit quarries, competing with them. It is particularly women who work breaking stones, a very difficult job which very often causes vibrational illnesses. The arduousness of this work is accentuated by the fact that the quarries are often difficult to access because the roads, destroyed by the passage of large trucks, are in very poor condition. Finally, the destruction of stones by CMEC machines accentuates erosion, destroying the landscapes around the river and subjecting artisanal workers to the risk of landslides.

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