Biodiversité dans les monts Surud

La région du Shimbiris bénéficie de précipitations plus importantes que dans le reste du pays (700 mm par an), elle est donc propice à une végétation diversifiée. Entre 1960 et 1975, des agronomes italiens tentèrent de lancer plusieurs cultures dans la région, dont celles de la pomme de terre, diverses salades et du tournesol. Après 1975, les recommandations des agronomes ne sont pas reprises, et les projets agricoles sont abandonnés assez rapidement. Composée d’anciennes coulées de lave volcanique, la région est profondément découpée par une série de lits de rivières peu profonds et asséchés et de vallées étroites et escarpées. Des cols, dont ceux de Shiikh et de Karinduusha, divisent les hautes terres en sommets distincts culminant à des altitudes comprises entre 1830 et 2410 m. Des arbres de Boswellia et de Commiphora, sources respectives d’encens et de myrrhe, poussent dans la partie nord-est; à des altitudes plus élevées, on trouve quelques vestiges de forêts de genévriers et de cèdres, désormais protégées par le gouvernement. Des routes ont été creusées à travers les hautes terres à Shiikh pour relier Berbera et Burko, et à Tabah pour relier Maydh et Ceerigaabo.

Source Wikipedia et Encyclopaedia Britannica