Barroco Tropical (Agualusa)
Luanda, 2020. « L’Angola connaît la fin du pétrole et – par conséquent – la fin de l’euphorie économique actuelle. La fracture sociale s’est creusée jusqu’à plonger la capitale dans une atmosphère post-apocalyptique », résume Maria João Caetano dans le quotidien lisboète Diário de Notícias.
« Un immeuble désaffecté abrite prostituées et rave parties sur fond de musique kuduro ; un homme qui a perdu son visage et porte un masque de Mickey erre dans un bar qui ne ferme jamais. La « Termitière », l’immeuble où vit le protagoniste de Barroco tropical, est un microcosme de la société angolaise : l’élite vit aux étages supérieurs, les mendiants et les criminels aux sous-sols ». Avec ses huit millions d’habitants, sa galerie de personnages déjantés et sa frénésie tragi-comique, la Luanda qu’imagine l’écrivain angolais José Eduardo Agualusa « court à toute allure vers le Grand Désastre ».
« Un immeuble désaffecté abrite prostituées et rave parties sur fond de musique kuduro ; un homme qui a perdu son visage et porte un masque de Mickey erre dans un bar qui ne ferme jamais. La « Termitière », l’immeuble où vit le protagoniste de Barroco tropical, est un microcosme de la société angolaise : l’élite vit aux étages supérieurs, les mendiants et les criminels aux sous-sols ». Avec ses huit millions d’habitants, sa galerie de personnages déjantés et sa frénésie tragi-comique, la Luanda qu’imagine l’écrivain angolais José Eduardo Agualusa « court à toute allure vers le Grand Désastre ».
José Eduardo Agualusa, Barroco tropical, Paris, Métaillé, 2011, p. 114-115.